1500. Le plus ancien acte de propriété du lieu mentionne la famille Le Bret.
1572. Guillaume Le Bret vend, sans autre détail, à Nicolas Frotet, sieur de la Landelle, auteur de mémoires sur Saint Malo au temps de la Ligue.
1628. Acte d’achat par Josselin Gilbert, sieur de La Barre, portant pour la première fois mention d’une maison, de métairie, terres, chapelle, colombier et moulin à vent.
1660. Le partage de la succession de Josselin Gilbert attribue la propriété à son fils Jean qui complète alors le patronyme en Gilbert du Bos.
1679. A sa mort, son épouse et sa fille, Marie-Françoise Gilbert en héritent. Celle-ci épousera en 1693 en premières noces, Nicolas Magon de la Chipaudière, fils de François Auguste Magon de la Lande, qui a construit la Chipaudière. Alors agé de 23 ans Nicolas meurt à l’âge de 28 ans et laisse quatre fils dont le dernier, Guillaume, n’a que sept mois. Marie-Françoise épousera en secondes noces Pierre Le Fer de la Saudre.
1717. Thomas, Jean-Baptiste et Nicolas Magon, les trois enfants nés du premier mariage de Mme Le Fer de la Saudre, née Marie-Françoise Gilbert du Bos, concluent un accord avec leur mère et leur beau-père par lequel tous trois consentent à donner une somme de 15.000 livres, fournie par Thomas Magon, sieur de la Chipaudière, en son nom et au nom de ses deux frères, provenant des profits faits en mer. Ces 15.000 livres, jointes aux 25.000 livres fournies par M. Le Fer de la Saudre, serviront à bâtir dans les deux ans qui suivent l’accord, une maison principale, flanquée d’autres logements et édifices nécessaires sur la terre du Bos, qui sera enclose de murs.
1737. Démolition de l’ancienne chapelle et construction de la nouvelle, située légèrement plus au sud.
1763. Aaron-Pierre Magon du Bos, fils de Nicolas, sieur du Bos, et de Marie Moreau (sœur de l’académicien Pierre Moreau de Maupertuis et veuve de Julien Magon de la Villebague) et petit-fils de Marie-Françoise Le Fer de la Saudre, vend la propriété à son oncle Guillaume Magon du Clos Doré (dernier fils de Marie-Françoise et de Nicolas Magon de la Chipaudière, qui n’avait que quelques mois à la mort de son père). La vente comprend le château (première fois que ce qualificatif est employé dans les actes), la maison, les dépendances, la chapelle, le colombier, les jardins et terres pour le prix de 24.000 livres. En outre, l’acte de vente mentionne pour 16.000 livres de meubles, ornements, quatre statues de marbre, les bestiaux, les chevaux, la basse-cour.
1780. Henri-François Gaillard Du Bois Riou achète le domaine à la mort de Guillaume Magon du Clos Doré.
1803. Acquisition par Mme Le Fer de Bonnaban.
1834. Vente par adjudication à MM Eugène Le Fer de Bonnaban et Edouard Le Fer de la Gervinais, qui font un échange, avec Mme Clotilde Olympe Le Saige de la Villebrune, veuve de M. Le Riche de Breuilpont, de la terre du Bos contre la métairie de la Saudrais. 1848 Vente du domaine du Bos à M. le baron Germain Joseph Marie Boulle, ancien préfet, pour un montant de 65.000F.
1877. Mme veuve Bigot de Préameneu devient propriétaire pour un prix de 110.000 F
1887. Vente par adjudication pour permettre le partage entre les deux enfants mineurs de Mme Bigot de Préameneu. Mise à prix de la propriété totalement restaurée : 150.000 F. Achetée 100.000 F par Mme de Varaigne, baronne de Vatry, demeurant à Paris.
1892 Liquidation de la succession de la baronne de Vatry et attribution de la propriété à sa fille, Mme la baronne de Mareuil.
1942. Les héritiers de la baronne de Mareuil vendent le domaine au Colonel Appert.
1976. La baronne de Montesquiou, fille du colonel Appert, vend le domaine à M et Mme Picard.
2006. Achat par M et Mme Henry Robet, qui entreprennent la restauration complète de la malouinière, des communs et du parc avec l’aide de la DRAC, du conseil général et du conseil régional et sous la supervision des Bâtiments de France.
2013. Ouverture au public.